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[i5a5] DE LA VILLE
ou retenir en leurs Royaulmes, ou quelque aulre lieu, ne souffrir y estre favorisez, receptez et entrete-nuz ou retenuz aucuns rebelles ou traitres, notez et suspectz de crime de lèse Majesté, des' subjectz de l'ung ou l'autre desd, princes; mays seront tenuz les rendre et remettre es mains du prince desd, rebelles ou traistresqui les requerra, oùdu porteur des lettres certifficatoires dudict prince, dedans vingtjours après qu'il aura esté requiz.
"Plus, a esté accordé que les vassaulx et subgectz de l'ung et de l'autre desd. Roys etRoyaulxmes pourront sans aucun destourbier ou empeschement, lettre de congié et sauf conduyt, aller d'ung Royaulme à l'autre, hanter, converser, frequenter, communiquer, traffiquer, marchander, vendre, achetter toutes sortes de marchandise et joyaulx non prohibez et deffendu/, par les loix et staluz cles pays et royaulmes; repasser, venir el retourner et demourer franchement et seurement avec leurs hardes, meubles, marchandises, navires, charrois, voilturcs, chevaulx, armures et autres biens quelzconques, sans qu'ilz puisent eslre arrosiez par marque, contremarque, soit par mer, par terre et eaues doulces, tous peaiges et subsides nouveaulx, imposez et mys suz puys cinquante ans, du jour et datte dud. traicté estainetz ct abaluz.
" Et seront les prisonnyers de guerre de l'ung et de l'autre desd. Royaumes, maindres de princes ou de contes, franchement et quittement relaschez eL delivrer d'une part et d'aulre.
"Auquel traicté de paix ont esté et sont comprins les alliez et confederez de l'ung et l'autre desd, princes, et dedans quatre moys après ceste presente publication par leurs lettres patentes, qu'ilz seront tenuz d'envoyer à l'ung et à l'autre desd, princes, ils déchurent qu'ilz la veullent accepter; c'est assavoir, de la part du Roy nostre souverain seigneur, nostre sainct pere le Pape, le Sainct Siege apostolique, le roy d'Escosse, le roy de Portugal, le roy de Hongrie, le roy de Navarre, le duc ct seigneur de Venise, le duc de Savoye, le duc de Lorraine, le duc de Gueldres, le duc de Ferrare, mess™ les Suysses, le marquiz de Montferrat, le marquiz de Salusses.
"Plus,a esté accordé que si aucuns des comprins aud. traicté avoit prins et occupé sur nostre souverain seigneur aucunes terres et seigneuries depuys le traicté faict à Londres en Octobre l'an mil cinq cens dix huit'1', que, nonobstant lad. comprehen-
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DE PARIS. 295
sion, icelluy seigneur les pourra recouvrer sur eulx, et ne donnera le roy d'Angleterre à aucuns desd, comprins, pour la deffense desd, choses occupées, faveurs ny assistance.
"Donné à Londres le dix septiesme jour de Septembre, l'an mil cinq cens vingt cinq".
LOYSE.
Signé : Robertet.
Et après icelles lettres veues ont incontinent, en Ia presence dudict archevesque, ordonné mandemens estre faiz et envoyez aux Conseilllers de la Ville pour eulx trouver au lendemain à deux heures dc relevée en l'Ostel d'icelle, affin d'aviser la maniere de procedder en la matiere.
Ce qui fut fait.
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26 septembre 1525.
Auquel jour de lendemain, qui estoit le mardy xxvic jour du mois de Septembre,se sont trouvez oud. Hostel de la Ville Messieurs du Bureau, monsr.lc president Cleutin, maistre Loys de Harlay, maistre Nicolle Seguier, sire Mary Bureau, maistre Charles de Montmirail, maistre Germain de Marle, maistre Augustin de Thou, maistre Jaques L'Aloyau, pour Conseilllers de Ia Ville. Et là en leurs presences oni esté leues par mons' le Prevost des Marchans, maistre Jehan Morin, lesd, lettres de Madame la Régente.
Ce fait, leura demandé leurs advis de ce qui sembleroit bon ii faire en ceste matiere pour donner responce à lad. Dame. Par l'advis et oppinion desquelz a esté deliberé que ceste matiere estoit de grosse importance et touchoit ung chescun : par quoy estoit requiz estre pour ce faicte grosse et notable Assemblée en la Grant Salle, et y estre appellez gens notables de tous estatz tant d'Eglise et de l'Université que de la Court de Parlement, Chambres cles Comptes, generaulx de la Justice et d'autres cours etj urisdictions de Paris, les Conseilllers de la Ville, les Quarteniers, avecques bon et gros nombre de bourgeois et marchans de chascun quartier d'icelle ville; et là en icelle Assemblée faire lecture desd, lettres et demander les opptnions des assistans pour, selon la commune oppinion, prandre conclusion de la responce à faire.
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O Par ce traité, conclu le 4 octobre 1518, Henri VIII rendit à François 1" les villes de Tournay, Mortagne et Saint-Amand.
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